Lettre de nouvelles d’avril

Bien chers amis, Après les vœux, les souhaits ainsi que les promesses de tous ordres formulés au cours du premier trimestre écoulé, on peut se demander si le sujet du jour est de trouver une vraie clé pour que l’année 2023 soit une lueur d’espérance partagée ? Et si cette clé n’était pas aussi simple à saisir, que d’ouvrir sa fenêtre et de laisser son visage s’imprégner de la lumière du jour ? Evidemment, cela semble plus facile à imaginer quand on vit à la campagne qu’au-dessus d’un boulevard embouteillé de nos villes grouillantes. C’est un fait. Mais on oublie un peu vite que cette lumière, la seule naturelle sur la terre, est aussi et surtout source de vie, d’espoir et de meilleure santé… Cette lumière qui produit des merveilles dans la nature est aussi indispensable pour l’existence quotidienne de l’humanité, telle que l’horloge biologique, la fabrication d’hormones, de vitamines et l’équilibre physiologique ou psychologique. Sans elle, notre productivité au travail est en baisse… ou encore, notre humeur en berne. C’est parfait ! Le dicton du début du mois de février ne disait-il pas que « à la Chandeleur, les jours rallongent d’une heure » ? En fait, on se disait simplement que la lumière gagne sur les ténèbres, que le jour rallonge au détriment de la nuit (voir Ecclésiaste 2:13). C’est plus que parfait, lorsque Jésus annonce formellement : « Vous êtes la lumière du monde » puis très vite, pour compléter : « Je suis la lumière du monde… », ajoutant à notre intention « afin que votre lumière luise devant les hommes… » (Matthieu 5:14, Jean 8:12, Matthieu 5:16). Et puis, ne va-t-on pas beaucoup parler puis célébrer ce mois-ci La Lumière de Pâques qui structure et illumine toute notre vie chrétienne ? Le message est clair, comme il le fut pour Jonas après que Dieu l’eut sauvé du ventre du gros poisson ! Dieu avait besoin de lui parce qu’il lui fallait un messager pour aller à Ninive proclamer Sa volonté (Jonas 3:1-2). Il faut bien le dire, cette idée que Dieu a besoin de nous, qu’il veut nous utiliser, est assez choquante car c’est plutôt nous qui avons besoin de Lui. Pourtant, si nous ne voulons rien minimiser, nous devons bien admettre qu’ici-bas, Dieu a décidé de nous associer à son œuvre de salut et d’amour. Au point où Jésus lui-même, lorsqu’il a décidé de faire l’œuvre de Son Père au milieu de nous, a dû devenir un homme. Et puisque Dieu a voulu que cela soit ainsi, alors sa propre gloire n’en souffre pas le moins du monde… Acceptons donc, avec humilité, reconnaissance, entrain, zèle et courage, cette marque de confiance qu’Il nous fait ! C’est une investiture éminente dont Il nous a gratifiés : « Etre ouvriers avec Dieu ». Mais pour nous utiliser à quoi ? Toute la Bible le proclame : au salut de nos frères !  Pourquoi Jonas est-il sauvé de la noyade après sa fugue ? Pour aller porter aux Ninivites le message de Dieu. Pourquoi le persécuteur de « bonne foi », Saul de Tarse, est-il arrêté sur le chemin de Damas ? Le Seigneur le lui dit : « Je t’ai choisi du milieu de ce peuple de païens vers qui je t’envoie afin que tu leur ouvres les yeux et pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière, de Satan à Dieu » (Actes 26:18). Voilà le projet prioritaire de la vie chrétienne. Le témoignage en est le devoir premier, immédiat et quotidien. A quoi bon posséder un trésor si on le garde jalousement pour soi tout seul, à quoi bon être sauvé si l’on ne pense pas à ceux qui sont perdus ? En ce mois pascal, il est urgent de penser à notre raison d’être instituée par Jésus lui-même : Sel et Lumière, témoin de l’Evangile qui se reconnaîtra aussi à la façon dont il montre le Christ dans sa vie de chaque instant. A la lumière des transformations si rapides de notre monde, et à la lumière de tous les signes (sans oublier Israël), notre génération fera bien de faire sienne le slogan qui enflammait l’imagination du monde estudiantin au début du siècle dernier : « Evangéliser jusqu’à la fin, pour ramener le Roi ». L’élan de témoignage que la CMM met en place en stimulant les forces vives de l’Eglise, se déroule avec cette toile de fond : le retour de Jésus-Christ. Votre présence à nos côtés pour aller avec cette bonne nouvelle vers nos prochains, de maison en maison, et en soutenant les fidèles témoins par la prière et l’offrande, sera déclencheur, sans le moindre doute, de la joie dans le cœur de Dieu, bien plus grande que pour ceux qui n’ont plus besoin de changer de vie, selon Luc 15:7. Dans l’attente de vous lire très bientôt, toute l’équipe se joint à moi pour vous assurer d’un beau printemps offensif pour la gloire du Seigneur. PS : A cette grande mission, s’ajoute une grande condition pour une parfaite réalisation. C’est tout l’enseignement de Jésus à ses disciples à propos de la prière, exprimé en particulier par ces mots : « La moisson est grande mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Seigneur de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. »

Lettre de nouvelles de mars

Bien chers amis, Depuis pas mal de temps, la nature n’a cessé de créer l’épouvante au cœur de notre trop naïve insouciance. Qu’il s’agisse de la Syrie, de la Turquie, d’Haïti, du Chili, du Brésil, des pays d’Orient ou d’Afrique, jusqu’à nos propres côtes, la stupeur et le deuil n’ont cessé de nous accompagner jusqu’à ce jour… Elles nous rappellent que nous ne sommes que les habitants de cette terre, non les maîtres. C’est un fait que des puissances incroyables traversent notre monde. Y avez-vous déjà réfléchi ? Les secousses et crevasses irrésistibles d’un tremblement de terre. La cascade assourdissante d’une avalanche qui emporte tout sur son passage. La puissance de destruction instantanée d’un éclair. La fureur ravageuse et galopante d’un incendie de forêt. La chaleur indescriptible d’une explosion atomique ou la violence d’une tempête… Ces forces nous dépassent tous et nous laissent, tel le fétu de paille, soumis à leurs règles naturelles. Et pourtant, elles sont avant tout l’œuvre du Créateur. Cette affirmation fait écho à la conversation que Jésus avait engagée avec quelques personnes au début de Luc 13. Il répondait à une question que nous nous posons aussi parfois : « Pourquoi Dieu permet-il que des gens innocents souffrent et meurent ? ».On l’interrogeait à propos d’actes barbares proférés par les troupes du Gouverneur romain Pontius Pilate qui avaient assassiné plusieurs Galiléens et dont le sang avait été mêlé avec celui de leurs sacrifices païens. Cette ignoble tragédie rappelait en même temps à Jésus celle de la tour de Siloé qui, après un tremblement de terre, s’était effondrée et avait tué 18 malheureux. Dans sa réponse, Jésus n’a pas essayé de justifier ou d’expliquer la souffrance et la mort. Il n’a pas mis Dieu en question ni accusé les victimes. Au contraire, il a saisi cette occasion bouleversante pour répéter cet avertissement solennel :« Si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous pareillement » (Luc 13:5). Je doute que ses interlocuteurs s’attendaient à recevoir de Jésus une telle réponse… La repentance – se détourner de pécher contre Dieu – était au cœur de son message ! Il n’y a aucune garantie dans cette vie. Certaines personnes meurent dans leur enfance, d’autres dans un âge avancé. Certaines souffrent des années de la maladie qui finalement les emportera, d’autres brutalement… Même si l’Ecriture mentionne à plusieurs reprises comment et combien de temps nous pouvons vivre, elle est aussi très claire sur l’issue ultime qui attend chaque être humain lorsqu’il décède : Il aura à être prêt pour la rencontre avec Dieu. Selon 2 Pierre 3:9, le Seigneur « ne veut pas qu’aucun périsse mais il veut que tous arrivent à la repentance ». Un autre verset célèbre exprime une pensée similaire : « afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle ». Le monde dans lequel nous vivons inclut inévitablement le deuil et la souffrance jusqu’au retour du Seigneur. L’image horrible de la guerre sur notre propre continent est bien là pour nous permettre d’y réfléchir !C’est pour cela que Jésus met clairement en évidence l’immuable différence entre la mort physique et la perdition, qui est la séparation d’avec Dieu. Aucune force humaine ni de nature ne peut s’y opposer. Et pourtant, aucune de ces forces n’égale celles que Dieu a mises en place lui-même afin de sauver l’Humanité. Assurément, la puissance de la Résurrection est et demeure le triomphe de la vie sur la mort, bousculant toutes les lois de la nature. L’élévation du Christ auprès du Père ne nous laisse-t-elle pas non plus sans voix et sans force ? Et puis, « l’action révolutionnaire » du Saint-Esprit promis qui permet à tous ceux qui se tournent encore aujourd’hui vers le Seigneur, de naître à nouveau… ! Quelle formidable et inégalable puissance est ainsi déployée chaque jour sous nos yeux ! A la CMM, nous en sommes les témoins. Là où l’Evangile est annoncé et reçu dans les cœurs, tout change, tout est bouleversé. Le péché est anéanti. La paix, la joie, l’espérance et l’amour prennent immédiatement sa place. Rien ne s’oppose à la puissance transformatrice de l’action de Dieu dans les vies ! Oui, la Bonne Nouvelle de la résurrection du Seigneur en gloire associée à l’action de l’Esprit Saint, bouscule des centaines de milliers de vies là où elle passe, de maison en maison sur les cinq continents. En ce mois de mars qui nous prépare à la célébration de ces réalités spirituelles, ravivons ensemble la flamme du mandat que Jésus nous a tous confié. Que ce soit dans la prière, dans le soutien financier ou dans l’action sur le terrain, nous marcherons encore vers chaque créature, jusqu’à la dernière famille de la terre, car « la puissance et la force sont à notre Dieu » (Apoc 7:12). Avec les sentiments reconnaissants de toute l’équipe. PS : N’hésitez pas à nous accompagner chaque jour de ce mois au moyen des propositions de prières quotidiennes en faveur d’une CMM au travail. Par votre fidélité et votre participation active, nous pouvons avancer encore dans le champ du monde que Dieu aime. A bientôt.

Lettre de nouvelles de février

Bien chers amis, Dans le cadre de la dernière Opération Villages initiée par la CMM, chaque foyer d’un petit village de Bourgogne a été visité par de fidèles témoins de l’Évangile. Ils nous ont rapporté que sur le mur de l’une de ses jolies maisons de pierre, une plaque y était fixée. L’inscription gravée depuis longtemps indiquait : « Maison natale du Capitaine Coignet ». En regardant de plus près, ils apprirent que ce fils d’aubergiste devint l’un des plus fidèles soldats de Napoléon Bonaparte. Il participa ainsi à toutes les campagnes militaires du Consulat et de l’Empire, ce qui lui valut d’être l’un des premiers décorés de la légion d’honneur pour sa bravoure. Un jour qu’il était tombé sous les balles et blessé dans la région du cœur sur le champ de bataille, le chirurgien sonda avec précaution sa blessure et chercha à extraire les projectiles. Soudain le capitaine lui dit : « Allez plus profond, vous trouverez l’Empereur ! ». Ces amis de la CMM ne purent retenir cette ligne de commentaire : « Voilà le secret de la victoire promise par le Seigneur : confiance dans le chef et amour pour Lui ! Portons Christ dans notre cœur. Avec Lui, nous avancerons sans faiblir avec Sa Bonne Nouvelle pour le salut du plus grand nombre… » De tels témoignages sont nombreux dans leur diversité de la part de milliers de serviteurs, consacrés et endurants dans notre pays et dans le monde. Celui-ci est le fruit de l’un d’eux. L’apôtre Paul qui connaissait bien tous les obstacles qui se dressent face aux engagements pris au service pour Dieu, écrivait à ses frères et sœurs : « … soyez fermes, ne vous laissez pas ébranler, travaillez sans relâche pour le Seigneur, sachant que la peine que vous vous donnez à Son service n’est jamais inutile » (1 Corinthiens 15:58). La même pensée du très sage Salomon rejoint celle de l’Apôtre quand il disait : « Connaissez-vous un homme habile dans ce qu’il fait ? Il ne restera pas au service des gens obscurs mais il entrera au service des rois » (Proverbes 22:29). Tel notre valeureux soldat Coignet, que le monde trouve Jésus dans le fond de notre cœur, et qu’il le trouve dans nos paroles et dans nos gestes d’amour persévérants.  En extrême Orient, l’usage est de planter un « arbre » appelé le bambou chinois. Au cours des quatre premières années, les gens l’arrosent, le fertilisent avec précaution et fidélité, sans grande apparence de résultat satisfaisant. Ce n’est que pendant la cinquième année, alors qu’ils continuent à arroser et à fertiliser, que subitement cet « arbre » pousse de 30 mètres en l’espace de cinq semaines ! La question qui se pose immédiatement pour nous est la suivante : Le bambou chinois a-t-il atteint 30 mètres de hauteur en l’espace de cinq semaines ou de 5 années ? La réponse est assurément 5 ans ! Simplement parce que, si dans l’espace de ces années, on avait cessé quelques semaines de l’arroser et de le fertiliser, il serait mort… Bien souvent, nous nous lassons en nous désespérant de ne pas voir assez vite ou assez abondant le fruit de nos efforts pour la cause de l’Évangile. Non, faisons et raisonnons autrement.La belle mission que Jésus nous a confiée demeure intacte avec toutes les promesses de résultat, même en 2023 ! Nous devons donc persévérer à arroser de notre témoignage et à fertiliser par notre prière, ce que Dieu nous a demandé de faire et d’être, nourrissant par Sa Parole les semences de vie répandues autour de nous avec la force tenace et les initiatives qu’elle a placées en nous par Son Esprit. Il sait d’avance que, si nous manifestons persévérance, résilience et endurance, nous moissonnerons en son temps une belle et abondante moisson d’âmes. Charles H. Spurgeon, le grand évangéliste du 19ème siècle disait que c’est « par la persévérance, que l’escargot a pu rejoindre l’Arche à temps ». En ce mois où l’hiver frappe à toutes les portes des foyers de notre pays, nous vous invitons tous à nous rejoindre dans une vraie communion fraternelle, en soutenant et en priant pour chaque effort entrepris ici et là, afin d’atteindre tous et chacun de nos concitoyens. Votre présence fidèle à nos côtés et votre implication chrétienne sont la garantie que notre mission peut atteindre son but ! Avec les messages reconnaissants de     

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