La stratégie de la moisson
Le facteur « simplicité » dans l’évangélisation du monde. Au tout début de mon ministère, un homme qui fut à la fois un collègue avisé et mon mentor, m’a dit un jour : « Tu vois, les plans de Dieu sont toujours incroyablement simples et inhabituellement bon marché. Par conséquent, si les choses deviennent affreusement complexes et étonnamment chères, tu feras bien de te demander si c’est vraiment le plan de Dieu. » L’Eglise primitive a certainement compris ce principe, quand elle s’est attelée à la tâche de l’évangélisation de sa génération. Car tout ce que les premiers croyants possédaient, c’était cette mission que Christ leur avait confiée et qui consistait à se rendre partout pour parler à tout le monde (voir Marc 16.15) ainsi qu’une mise en garde contre la tentation de le faire avec des charges financières ou des soucis matériels (voir Matthieu 10.9-10). J’insiste pour dire que ces croyants du Nouveau Testament, ont fini par pénétrer dans des villes et des régions entières avec l’Évangile de Jésus, de sorte que « tout le monde » a entendu (voir Actes 4.16 ; 5.28 ; 19.10) sans même l’aide des technologies modernes. Leur méthode était inhabituellement simple et étonnamment économique. Et je crois bien que cela revient à la mode. Témoignage : Imaginer l’impossible Le vieux grand prêtre gisait, mort. Le chef Haribo avait vécu plus de cent saisons de pluies annuelles, et il avait été le témoin de plus de cent moissons d’ignames avant que quelqu’un vienne lui parler de Jésus. Il venait de mourir, juste après avoir répété une simple prière de confession qu’avaient priée avec lui deux disciples de Jésus. Les jeunes évangélistes avaient parcouru une longue distance, navigué sur des eaux déchaînées et escaladé des montagnes abruptes pour atteindre l’île rude et accidentée qui se trouvait au fin fond du sud du Pacifique. Il ne leur fut pas difficile de deviner que le vieillard avait dépassé la centaine et qu’il était aux portes de la mort, mais ils étaient confiants : Dieu ferait un miracle, et démontrerait son pouvoir de guérir. Le vieux chef du village n’avait jamais entendu parler de Jésus. Les autres habitants de ce coin reculé de l’île non plus, d’ailleurs. Mais très vite, cela allait changer. Les nombreux anciens du village – les chefs spirituels d’au moins cinq villages des environs – étaient presque nus. Ils levèrent la tête lorsqu’ils entendirent leur vieux chef répéter une prière qui tranchait avec toutes celles qu’ils avaient entendues jusque-là. En réalité, c’était la seule prière « au Dieu unique et vrai » que quiconque ait entendue dans l’intérieur de l’île Haribo venait de demander à un homme nommé Jésus, le seul Fils du Dieu vivant, d’entrer dans son cœur, comme l’avaient suggéré les deux évangélistes. Mais au lieu de se rétablir et de reprendre vie, comme les deux jeunes gens avaient dit que cela pouvait arriver, par la puissance de leur Dieu, le vieux chef mourut peu de temps après avoir répété la « prière du pécheur ». Les anciens le virent partir et commencèrent à préparer son corps pour la cérémonie de l’enterrement. Mais ce qui se produisit ensuite, huit bonnes heures plus tard, était proprement inimaginable. Cela devait changer pour toujours la vie de ce village. Et cela pourrait fort bien changer l’idée que vous vous faites du miraculeux. Le facteur « simplicité » dans l’évangélisation du monde. Au tout début de mon ministère, un homme qui fut à la fois un collègue avisé et mon mentor, m’a dit un jour : « Tu vois, les plans de Dieu sont toujours incroyablement simples et inhabituellement bon marché. Par conséquent, si les choses deviennent affreusement complexes et étonnamment chères, tu feras bien de te demander si c’est vraiment le plan de Dieu. » L’Eglise primitive a certainement compris ce principe, quand elle s’est attelée à la tâche de l’évangélisation de sa génération. Car tout ce que les premiers croyants possédaient, c’était cette mission que Christ leur avait confiée et qui consistait à se rendre partout pour parler à tout le monde (voir Marc 16.15) ainsi qu’une mise en garde contre la tentation de le faire avec des charges financières ou des soucis matériels (voir Matthieu 10.9-10). J’insiste pour dire que ces croyants du Nouveau Testament, ont fini par pénétrer dans des villes et des régions entières avec l’Évangile de Jésus, de sorte que « tout le monde » a entendu (voir Actes 4.16 ; 5.28 ; 19.10) sans même l’aide des technologies modernes. Leur méthode était inhabituellement simple et étonnamment économique. Et je crois bien que cela revient à la mode. Témoignage : Imaginer l’impossible Le vieux grand prêtre gisait, mort. Le chef Haribo avait vécu plus de cent saisons de pluies annuelles, et il avait été le témoin de plus de cent moissons d’ignames avant que quelqu’un vienne lui parler de Jésus. Il venait de mourir, juste après avoir répété une simple prière de confession qu’avaient priée avec lui deux disciples de Jésus. Les jeunes évangélistes avaient parcouru une longue distance, navigué sur des eaux déchaînées et escaladé des montagnes abruptes pour atteindre l’île rude et accidentée qui se trouvait au fin fond du sud du Pacifique. Il ne leur fut pas difficile de deviner que le vieillard avait dépassé la centaine et qu’il était aux portes de la mort, mais ils étaient confiants : Dieu ferait un miracle, et démontrerait son pouvoir de guérir. Le vieux chef du village n’avait jamais entendu parler de Jésus. Les autres habitants de ce coin reculé de l’île non plus, d’ailleurs. Mais très vite, cela allait changer. Les nombreux anciens du village – les chefs spirituels d’au moins cinq villages des environs – étaient presque nus. Ils levèrent la tête lorsqu’ils entendirent leur vieux chef répéter une prière qui tranchait avec toutes celles qu’ils avaient entendues jusque-là. En réalité, c’était la seule prière « au Dieu unique et vrai » que quiconque ait entendue dans l’intérieur de l’île Haribo venait de demander à un homme nommé Jésus, le seul Fils du Dieu vivant, d’entrer dans son cœur, comme l’avaient suggéré les deux évangélistes.
A la manière du bon vieux temps
A la manière du bon vieux temps Une prestigieuse compagnie américaine d’investissements, dit à ses candidats investisseurs :« Nous faisons de l’argent comme autrefois : Nous le gagnons ! »Cela signifie que peu importent tous les trucs ou les idées à la mode que les autrescompagnies peuvent utiliser pour faire fructifier les investissements de leurs clients, le succèsfinal viendra, parce que leur compagnie travaille dur. C’est « la manière du bon vieux temps » !Voilà un principe que nous pourrions appliquer aux nouvelles stratégies, en matièred’évangélisation du monde. Au sein des développements technologiques actuels en matière decommunication, il est facile d’oublier la simplicité biblique avec laquelle l’Église primitivetravaillait dans sa stratégie d’évangélisation. Ainsi, si nous devons évaluer où en est la tâched’évangéliser « chaque créature » (Marc 16.15), nous ne devons pas négliger l’évangélisation« à la manière du bon vieux temps. » Certes, les progrès technologiques peuvent aider l’évangélisation à progresser de manièresignificative, et ils peuvent également en confirmer le fruit, mais le seul outil véritable etmesurable qui permet d’achever la tâche, est la manière du bon vieux temps : l’Église doitaller là où les gens vivent et vont. Dans Actes 4, nous découvrons les conséquences spectaculaires de la guérison d’un boiteux, àla Belle porte du temple (Actes 3.1-10). Ce miracle causa bien du souci aux autoritésreligieuses, qui se rendaient compte de l’impact toujours croissant de la prédication del’Évangile sur la ville de Jérusalem. Après avoir amené Pierre et Jean devant le sanhédrin (leconseil supérieur) pour les interroger, les autorités réalisèrent que même si ces deux hommesétaient « des gens du peuple sans instruction » (Actes 4.13), leur étrange doctrine ne s’enrépandait pas moins. Ils tinrent donc une réunion privée à ce sujet.« [Ils] dirent : Que ferons-nous à ces hommes ? Car il est manifeste pour tous les habitantsde Jérusalem qu’un miracle notoire a été accompli par eux, et nous ne pouvons pas le nier »(Actes 4.16). La phrase il est manifeste pour tous les habitants de Jérusalem est significative. Elle donne leton d’une déclaration encore plus large qui émane du même groupe de chefs religieux qu’auchapitre suivant.Nous y découvrons les disciples proclamant encore la bonne nouvelle avec audace, partout oùils vont. Encore une fois, ils sont arrêtés et emmenés devant le sanhédrin pour y êtreinterrogés. Dans un accès de colère, le souverain sacrificateur éructe : « Nous vous avionsformellement défendu d’enseigner en ce nom-là. Et voici que vous avez rempli Jérusalem devotre enseignement… » (Actes 5.28).Remarquez bien l’accusation : « vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement. » Qu’est-ce qui a poussé le souverain sacrificateur à utiliser le terme rempli ? A-t-il voulu exagérer ouparler sans retenue, ou bien ce chef religieux avait-il quelque chose de plus spécifique en tête ? On trouvera peut-être une partie de la réponse dans le même chapitre. Le tout dernier versetnous offre une image de l’évangélisation selon le Nouveau Testament telle qu’elle étaitorchestrée par les dirigeants de l’Église primitive : « Chaque jour, au temple et dans lesmaisons, ils ne cessaient d’enseigner et d’annoncer la bonne nouvelle du Christ-Jésus » (Actes5.42). La suggestion qui nous est faite ici nous parle de totalité – « dans les maisons » — ce qui peutexpliquer pourquoi le souverain sacrificateur a dit que Jérusalem était « remplie » del’enseignement des apôtres. Aucune oikos n’avait été laissée de côté. Commentant ce passage dans son excellent ouvrage That None Should Perish périsse », EdSilvoso écrit: « Il n’existe qu’une manière de remplir une ville: c’est d’aller de maison enmaison. »Pour parler simplement, il s’agit de l’évangélisation à la manière du bon vieux temps !Il s’agit d’aller où les gens vivent – dans chaque oikos individuelle.
De nouveau à la mode
Notre dénomination avait décidé de lancer un nouveau programme pour les jeunes, dont le but était de leur permettre de faire une première expérience missionnaire de courte durée. Nous aurions bientôt la joie de conduire l’une des toutes premières équipes de jeunes gens, – au nombre de quatre en tout, vers un champ missionnaire lointain. Notre champ de mission se situait dans un pays d’Amérique centrale, le Honduras britannique (appelé aujourd’hui le Belize). Pendant les sessions de formation avec des missionnaires expérimentés – au nombre desquels se trouvait un missionnaire qui revenait d’un long séjour dans le pays concerné –, on nous informa que le Honduras britannique comptait parmi les champs les plus rudes du monde. On l’appelait d’ailleurs l’Afrique d’Amérique centrale. En réalité, lorsqu’il apprit qu’un groupe de jeunes gens partaient pour ce pays, l’ancien missionnaire se demanda sérieusement s’il était sage de choisir un tel endroit pour un programme nouveau, et en particulier pour un programme qui faisait appel à des jeunes. Il nous dit de nous attendre aux pires conditions, sans même espérer de grands résultats. Avant notre départ, on nous suggéra l’idée que la distribution de littérature évangélique serait peut-être la meilleure des choses à faire pendant notre visite, puisque de plus en plus d’habitants de l’Amérique centrale apprenaient à lire. En réalité, ils étaient enthousiasmés par l’idée de lire tout ce sur quoi ils pouvaient mettre la main. C’est ainsi que nous avons décidé de passer le plus clair de notre court séjour à distribuer de la littérature chrétienne de maison en maison. Tandis que nous allions ainsi dans la chaleur miroitante de Belize City, la capitale du Honduras, nous avons noté la faim que les gens avaient pour la page imprimée. Personne ne rejetait ce que nous offrions. Souvent, ceux qui se trouvaient chez eux manifestaient le désir d’en savoir plus. Grand fut notre étonnement quand nous avons réalisé qu’en l’espace de cinq semaines, plus de 450 personnes nous avaient invités à entrer chez elles et à prier avec elles, tandis qu’elles acceptaient Christ comme Sauveur. Tard un soir, dans la chaleur étouffante, j’étais allongé et je réfléchissais à la simplicité avec laquelle on pouvait communiquer l’Evangile, de maison en maison, ainsi qu’à la réceptivité inhabituelle des gens. Pourquoi ne pas lancer une entreprise à l’échelle du monde pour faire ce que nous faisions ? Cela paraissait tellement logique, surtout après qu’en l’espace d’un peu plus d’un mois, 450 personnes avaient prié pour recevoir Christ dans leur vie. A l’époque, on estimait qu’environ trois millions de personnes apprenaient à lire chaque semaine. Comme il serait facile d’évangéliser la majeure partie du monde, pensais-je, si l’ensemble de l’Eglise se rendait de manière systématique là où les gens vivaient, pour leur donner une reproduction écrite claire du message du salut. Et si cette stratégie devait être accompagnée d’une mobilisation dans la prière, me disais-je en poussant un peu plus loin ma réflexion, j’étais sûr que le Saint-Esprit ouvrirait les yeux d’au moins un lecteur dans chaque maison. Comme il serait simple, en outre, de joindre des cartes de décision aux messages imprimés, afin que les gens puissent envoyer une réponse au bureau chargé du travail de suite, et demander des cours bibliques qui les aident à développer leur compréhension de ce que signifie être un disciple de Jésus-Christ. Tandis que j’étais allongé, ce soir-là, et que l’odeur désagréable des moustiques qui brûlaient emplissait l’air, je me demandais si l’évangélisation du monde pouvait vraiment être un problème aussi simple à résoudre. Jésus avait-il pu avoir à l’idée une telle stratégie quand il confia à l’Eglise primitive cette mission d’évangéliser ? « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit » (Matthieu 28.19-20 ; voir Marc 16.15). J’étais loin de réaliser, ce soir-là, alors que je réfléchissais à une stratégie de maison en maison pour accomplir le mandat confié à l’Eglise, que Dieu avait déjà conçu un tel plan. En réalité, à l’époque, cette stratégie était déjà en place depuis plus de treize ans. Je ne pouvais encore moins savoir que plus tard, j’en ferais moi-même partie intégrante, contemplant des signes et des prodiges littéralement inimaginables. Les aventures de la CMM dans le monde La stratégie de la moisson Le facteur « simplicité » dans l’évangélisation du monde. Au tout début… Lire la suite De nouveau à la mode Notre dénomination avait décidé de lancer un nouveau programme pour… Lire la suite Un modèle biblique pour l’évangélisation du monde Quand Jésus a parlé de son retour final sur terre… Lire la suite