
Bien chers amis,
« Une vie privée de sens est dépourvue d’espoir, et encore moins d’espérance… »
Si je vous citais simplement cette affirmation, vous pourriez la considérer évidente, banale et semblable à tant d’autres. Mais votre avis changerait vite si je vous précisais qu’elle est le fruit d’une très lourde expérience vécue par un jeune homme qui depuis sa naissance n’a ni bras, ni jambes et qui a voulu mettre fin à ses jours à l’âge de 8 ans !
Son nom est Nick Vujicic.
Il est issu d’une famille serbe qui vivait en Australie. Lorsqu’il naît en 1982, son père et sa mère découvrent qu’il ne pourra jamais se servir de ses bras et de ses jambes… Car il n’en a pas !
Désespérés et effondrés, ils font très vite ce qui est pour eux possible afin d’amener leur fils à la plus grande autonomie possible.
Le syndrome dont il souffre n’a toutefois aucune incidence sur son développement mental et c’est en entrant à l’école qu’un autre calvaire commence. Il devient le souffre-douleur de ses camarades qui le martyrisent, le harcèlent et le traitent de monstre ou d’extra-terrestre. Nick ne cache pas son désespoir à ses parents chrétiens, qui l’aident à accepter sa différence et à détourner ses projets de suicide. En se raccrochant à la vie il prend alors conscience de sa force et de l’influence positive qu’il a sur les autres.
Alors qu’il remercie Dieu d’être en vie, l’initiative d’aider les autres et de témoigner de son espérance en Jésus-Christ va prendre forme.
A dix-sept ans, il lance son association : Life Without Limbs (la vie sans membres). Il se met alors à sillonner le monde par des conférences de plus en plus nombreuses et qui attirent de plus en plus de monde. Son message mobilisateur et plein d’espoir est percutant. Il encourage chacun à se voir selon le regard de Dieu.
Nick se marie en 2012 et ils deviennent les parents de deux beaux enfants. Il a publié plusieurs livres dont celui qui inspire cette lettre : « La vie au-delà de toute limite ».
« C’est un mensonge de croire que vous ne valez rien… » affirme Nick en ajoutant : « Ce sont les défis de la vie qui nous montrent ce que nous sommes véritablement appelés à devenir… Je ne pense pas que l’on reçoive des épreuves plus grandes que ce que nous pouvons surmonter. »
A l’instar de tous ces héros sportifs que nous avons pu admirer à Paris lors des Jeux Paralympiques de l’été dernier, Nick Vujicic est un homme incroyable, un modèle pour notre temps. Il a su se servir de son terrible handicap pour aider les autres à se tourner vers Dieu. Et il y parvient, car sa joie, son courage et son espoir, il les puise en son Seigneur !
Ce jeune homme de 42 ans a compris que s’il était différent extérieurement, il était comme tout le monde au-dedans de lui. C’est sa volonté, sa persévérance et sa foi qui lui ont permis de dépasser ses limites personnelles.
A notre niveau, nous pouvons tellement ne pas lui ressembler, faisant de notre timidité, de notre manque de confiance ou de courage des limites handicapantes insurmontables.
Ces limites qui nous encerclent et nous privent d’aller vers les plus accessibles de nos prochains, ne sont jamais infranchissables. Un tel témoignage nous invite à prendre conscience que cette montagne n’est pas si infranchissable que nous le pensons… Et elle peut être abattue. C’est précisément ce but commun que nous pouvons nous fixer en cette année 2025 et les suivantes.
A ce sujet, notre équipe s’est à nouveau mobilisée le mois dernier pour « rafraîchir et augmenter » le site www.trouverlespoir.com par une série de témoignages véridiques attestant que l’extraordinaire se trouve, grâce à Dieu, sur le chemin des gens ordinaires qui se sont engagés dans une attitude de foi. Je vous invite à aller les voir et les écouter !
Le témoignage de la vie de Nick s’adresse à nous, très directement, avec amour et simplicité. Il veut nous encourager à vivre nos propres exploits, à vivre au-delà de ce qui nous enferme et nous prive de mettre en œuvre ce que le Seigneur aime tant.
Avec cet humour que lui seul peut formuler, Nick rappelle avec vérité que « les bras de Dieu sont plus longs que les nôtres ! »