Bien chers amis,
Il y a longtemps que je n’ai pas chanté à l’église ce cantique si parlant et si vrai :
« Cherchons-les, cherchons-les,
Savons-nous le prix d’une âme ?
Cherchons-les, cherchons-les,
Le bon berger les réclame ! »
Eh bien pour être franc, ça me manque…
A cet égard, il paraît que les termes « tous » et « chacun » que m’inspire cette strophe sont les deux mots les plus utilisés par notre Bible.
Une traduction du célèbre verset de l’évangile selon Jean ne dit pas autre chose en écrivant « Dieu a tellement aimé tous les hommes qu’il a donné son Fils unique afin que chacun de ceux qui croient aie la vie éternelle. »
Je veux bien le croire, surtout lorsque le Seigneur nous parle du monde et de tous ceux qui le peuplent.
Pour moi, « tous » représente la multitude de gens qui nous entourent, comme un tout.
Rendez-vous compte qu’au début du XXème siècle, nous étions seulement un milliard, puis soixante ans plus tard déjà 3 milliards ?
Ensuite, la population a plus que doublé et, le mois dernier, nous avons atteint les 8 milliards d’humains sur terre !
C’est peut-être aussi pour cela que tout autour de nous, on entend davantage parler de chiffres, de nombres, de groupes, de statistiques, sans souvent réaliser que derrière tout cela s’y cachent des individus, des visages. C’est en parlant de « centaines » ou de « milliers » que les médias nous évoquent les victimes du virus, du cancer, des guerres et des catastrophes aériennes ou naturelles.
Dans notre vocabulaire, le « tous » a gagné sur le « chaque », et pousse tout le monde dans l’ombre de l’anonymat de masse.
Et pourtant !
Notre valeur chrétienne est « chaque », comme « chaque créature ».
Oui, savons-nous le prix d’une âme, nous rappelle ce beau cantique ?
Il ajoute : Le bon berger les réclame !
Rendez-vous compte que, seulement pour ce géant d’Asie qu’est l’Inde, un enfant naît toutes les deux secondes, soit presque la population entière d’un pays comme l’Australie, en une seule année…
Et quand je pense que là-bas, alors que 5 personnes naissent, 2 quittent ce monde sans souvent connaître le Sauveur ! Et puis, que dire de chaque Chinois, sans oublier chaque Français, chaque Suisse, chaque Belge et chaque Africain ? Que dire aussi de chacun de ceux qui « tombent », victimes de la folie meurtrière des hommes ?
Ce n’est pas sans raison si, comme tant d’autres, la vision de la CMM a touché mon cœur et ma vie : « Servir l’Église de Jésus-Christ pour atteindre avec l’Évangile chaque famille de la Terre ».
Ce n’est pas sans raison si, chaque jour qui passe, de maison en maison, chaque Agent CMM ou croyant fidèle (souvent assisté d’une église locale), visite sur les cinq continents, chaque âme que le Seigneur a tant aimée et qu’il a sauvée.
Ce n’est probablement pas non plus sans raison que Jésus s’interrogeait ouvertement devant ses disciples au sujet de son retour et de l’importance de ne pas se décourager. Il leur disait que « Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:8)
C’est à nous tous et à chacun de répondre encore en 2023, en cette heure particulière de notre histoire qui n’a jamais été aussi proche de son retour.
Avec votre soutien renouvelé et votre prière, c’est possible de répondre tous et chacun : Oui !
Nous savons le prix d’une âme !
Avec votre main d’association, nous allons avec la Bonne Nouvelle de la grâce car le bon berger les réclame.
Que le Seigneur vous garde et vous conduise dans notre marche commune.
PS : Ne recevant aucune subvention, nous assumons de façon autonome les engagements pris par la CMM auprès des églises et des chrétiens désireux de visiter chaque foyer avec l’Évangile. Ceci est rendu possible au travers de la générosité des amis tels que vous.