Lettre de nouvelles de janvier

Bien chers amis, Depuis les alertes de la pandémie récente, beaucoup d’habitudes ont bien changé.C’est ainsi que pour accompagner la nouvelle année dans notre pays, beaucoup ont pris pour habitude de se saluer par un geste de la main, avec le pouce en l’air ou une main ouverte prête à en rencontrer d’autres. On arrive même, paraît-il, à définir le caractère de quelqu’un rien qu’à la façon dont il tend la main. C’est ainsi que l’on a observé mille possibilités de se serrer la main. Certaines poignées de mains vous déboîtent l’épaule, tellement elles sont vigoureuses. D’autres vous laissent un sentiment désagréable. Il est des mains chaudes, bienfaisantes, réconfortantes. Il en est des distantes, glacées, à vous donner le frisson. Main cordiale, main amicale, main conventionnelle, main indifférente… On peut presque affirmer : « Dis-moi ce qu’est ta main, je te dirai qui tu es. » A vrai dire la main est un symbole. Parce qu’elle sert à prendre, à donner, à recevoir ; parce qu’on la demande ou qu’on la donne ; parce qu’on la tend ou qu’on la retire ; parce qu’elle caresse ou qu’elle frappe. Elle est devenue, à côté du symbole du travail, celui de nos relations humaines. On donne un coup de main quand on aide ou qu’on favorise quelqu’un ; on force la main quand on use de contrainte ; on lie les mains quand on paralyse une action. On tend la main pour demander l’aumône. On a la main heureuse ou malheureuse, la main légère, la main lourde ; la main crochue, la main gourde. Passons tellement il y aurait à dire ! L’Évangile nous parle d’un homme qui avait la main sèche. Jésus le rencontra dans une synagogue où il était entré le jour du sabbat. Au grand scandale des pharisiens qui s’indignaient de voir une guérison s’opérer en un tel jour, Jésus ordonna à l’impotent d’étendre sa main. Elle fut immédiatement guérie. Le récit se trouve dans l’Évangile selon Matthieu, chap. 12, versets 9-15. Une main sèche, ankylosée, est un membre mort. Non seulement elle est inutile, mais encombrante. Quand il s’agit de la main droite – c’était d’ailleurs le cas pour notre homme – en dehors du symbole, c’est un sérieux handicap. Il faut se contenter de la gauche, ce qui rend très maladroit. Redisons que la main est le symbole de nos élans du cœur et de nos relations humaines. Sur ce plan-là il en est aussi des mains sèches, des mains froides ou dures, qui refusent de se tendre ou de se donner ; des mains inutiles, inactives, privées de vie et de mouvement. N’avez-vous pas l’impression qu’il y a beaucoup de mains sèches dans le monde ? Sèches aussi les mains qui devraient se tendre vers Dieu ! Leurs doigts ne se joignent plus pour la prière mais se replient plutôt pour fermer le poing. Pourquoi donc tant de mains desséchées ? Tout simplement parce que les cœurs sont secs et n’arrivent plus à s’émouvoir ; ni du malheur d’autrui, ni de l’amour de Dieu. Or, quand le cœur est sec, les mains le sont également, car la pensée commande le geste. L’action suit le mouvement de l’âme. Où donc étaient « les mains sèches », dans cette synagogue, quand le pauvre ankylosé, debout au milieu de l’auditoire, attendait l’intervention du Christ ? N’étaient-elles pas du côté des accusateurs de Jésus-Christ, qui le blâmaient de vouloir faire ce miracle ? Les seules mains encore vivantes étaient celles du Seigneur car il ordonna à l’impotent d’étendre le bras, et à l’instant même sa main fut guérie. Pour tous ceux aujourd’hui qui, résolument, regardent à Lui, attendant le miracle, Il dira encore : « Étends ta main », ta main sèche, ta main sans puissance et sans vie, et tu verras la délivrance. Cette année nouvelle 2024 va sans conteste, être à nouveau une année de défis dont l’issue nous appartiendra en grande partie. Qu’elle devienne pour nous et pour tous ceux qui font l’objet de notre prière, une année de victoires, soutenue par la main forte du Seigneur. Elle sera, nous l’espérons tous, une année de lumière pour les personnes de tous âges, qui seront mises en contact avec la Bonne Nouvelle du salut. Elle est aussi l’espoir pour toute l’équipe de la CMM, de vous savoir invariablement fidèles à nos côtés chacun de ses 366 jours, dans l’intercession, l’action et le soutien. A bientôt, avec toute notre affection fraternelle,   PS : « La carte de Prière pour la France » (de même que la Carte de Prière pour le Monde) est encore disponible pour votre moment avec le Seigneur. N’hésitez pas à nous la réclamer sans tarder… Votre soutien à nos côtés, dans la prière, l’offrande et le témoignage est nécessaire et source d’un grand encouragement pour toute notre équipe.

Lettre de nouvelles de décembre

Bien chers amis, « Oh moi, Noël, cette année… »  Rien n’est dit et tout est dit : ma voisine n’a pas le cœur à fêter Noël cette année. Il est difficile d’avoir envie de fête quand on est cernés de bruits de guerres barbares en Israël, en Ukraine, en Arménie, au Yémen et dans tant d’autres régions du monde. Quand on est dans la peine, dans le deuil, ou dans l’angoisse pour ses proches. Quand on est fatigués, inquiets pour les lendemains. Une fois encore, Noël cette année ne sera pas un Noël comme les autres. Mais n’est-ce pas, en fait, l’occasion de nous interroger : qu’est-ce au fond que Noël ? Est-ce une fête réservée aux privilégiés de la vie, ou bien aux enfants et aux naïfs ? Lorsque Jésus vint rejoindre ce monde d’alors, il y a bien longtemps que la guerre s’était installée, avec son cortège de douleurs et d’horreurs. Sa venue sur terre a même provoqué l’un des massacres les plus effroyables de l’histoire par l’exécution systématique de jeunes enfants perpétrés par un potentat ivre de son hubris et de son pouvoir… Noël, c’est la naissance annoncée du Messie au cœur de la nuit, c’est un événement qui n’attend pas la lumière pour surgir, mais qui est lui-même porteur de lumière. Dieu, dans la nuit de Noël, s’est engagé pour l’humanité. Il est venu au plus près de nous, jusqu’à faire sa demeure en nous. La joie de Noël ne s’impose pas, elle ne risque pas de blesser quiconque. Elle vient dans notre vie pour l’illuminer, sans forcer notre porte. Ainsi, cette année, nous aurons sans doute à cœur de fêter Noël autrement et sincèrement, parce que nous aurons redécouvert ce qui est véritablement « essentiel » dans nos vies. « Paix aux hommes de bonne volonté » fut l’annonce faite aux bergers au cœur de cette fameuse nuit. Aussi, dans l’attention à tous et l’intention pour tous, par des petits gestes porteurs de sens, nous manifesterons tout notre intérêt à une humanité qui a perdu ses repères en perdant la mémoire de ce qui a fait son salut. La tradition a découpé l’année en différents temps qui insistent chacun sur une dimension de la foi. La période qui recouvre les quatre dimanches précédant Noël s’appelle l’Avent. Le mot Avent a la même étymologie que « aventure », les deux sont orientés vers ce qui advient. Quand Dieu vient à nous, c’est toujours une aventure. Il nous rappelle que la foi est toujours dans la tension entre ce que nous savons et ce que nous attendons, ce que nous possédons et ce que nous espérons. Si Pâques parle de la victoire de Dieu sur la mort, alors Noël évoque la présence de Dieu au milieu de nous, dans les familles cabossées et dans les drames de notre temps. Un Dieu qui s’incarne dans un nourrisson, une naissance divine qui place les pauvres et les plus fragiles aux premières loges, et puis une puissance menaçante mais qui ne parvient pas à ses fins… Et si le récit de la nativité était un condensé du message d’espérance porté par les évangiles ? Sous une forme narrative, ces récits de Noël racontent un Évangile qui décrit un Dieu venu dans notre monde non pour être servi, mais pour servir ; un Dieu qui est proche des petits, des méprisés, des migrants ; un Dieu qui nous rejoint dans la pauvreté de nos ignorances de son amour éternel. Il est donc temps de le dire et d’agir en diffusant cette bonne nouvelle à tous les nôtres, à nos proches et à notre voisinage. Au moyen d’une édition spéciale de la brochure « Trouver l’Espoir », la CMM serait heureuse de vous offrir le nombre d’exemplaires nécessaires à votre témoignage personnel pendant les préparatifs de Noël et au-delà. Ne perdez pas de temps et utilisez le coupon-réponse joint à cet envoi afin de recevoir aussitôt que possible ce soutien imprimé. Avec vous, la CMM répondra présent, du coin de votre rue jusqu’au bout du monde ! Toujours à votre écoute avec son zèle très fraternel,   PS : Chaque jour nous nous retrouverons en ce dernier mois de l’année à genoux au travers de la liste jointe, en priant pour l’une des nations où la CMM s’active. Nous pourrons dire, avec l’Apôtre Paul : « Priez pour nous afin que la Parole du Seigneur se répande rapidement et qu’elle soit honorée ailleurs comme elle l’est chez vous » (2 Thes. 3:1).

Lettre de nouvelles de novembre

Bien chers amis, En m’associant à un groupe de témoins de l’Évangile au cours de cet été, allant de maison en maison, j’ai été interpellé par l’exclamation d’une personne rencontrée sur le pas de sa porte qui nous lança bravement après quelques mots de témoignage : « Eh bien, sauvez-vous vous-mêmes et sauvez-nous avec ! ». Cette apostrophe inattendue résonna pour tout le groupe comme un défi et comme un appel vibrant que nous n’avons pas laissé passer… L’interpellation de ce villageois (qui nous retint ensuite pour un rafraichissement), m’a rappelé avec précision cette situation dramatique de Jésus sur la croix, entouré de deux autres hommes en Luc 23:32-43 : « Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même et nous avec toi… ». Oui, j’ai pensé à cette parole du brigand, de celui qu’on appelle le « mauvais brigand ». Eh bien, ne nous débarrassons pas trop vite de ce « mauvais-là ». Peut-être ne l’écoutons-nous pas avec assez d’attention, traditionnellement attirés par l’autre, le bon brigand, le brigand sympathique, le brigand qui est entré avec Jésus dans le Paradis. Et pourtant, il dit quelque chose, ce mauvais brigand… Il dit plus qu’il ne croit dire et il n’est pas le seul à le dire : il est le porte-voix d’une foule à travers les siècles, celle aussi d’hier et d’aujourd’hui, dont mon ami villageois. C’est la voix des sans voix, des désespérés, des souffrants, des condamnés, des victimes de toutes sortes… Ce qu’il dit du haut de sa croix, beaucoup d’autres le redisent de dessus leur lit de misère, du fond de leur cachot, devant la mort d’un frère-soldat abattu, de celle d’un enfant ou de leur propre mort. Il ne faut pas trop vite leur fermer la bouche, à eux tous, leur opposer la réponse de l’autre : « pour nous c’est justice… ». Oui, il faut écouter ce brigand ! Il faut prolonger sa question, la pousser jusqu’à sa pointe extrême : la crucifixion de Jésus rend celle du brigand inutile, injustifiée. Avant Jésus-Christ, sa mort avait un sens, une raison. Elle était une expiation, un moyen de se mettre en règle avec la société des hommes. Mais là et maintenant, sur cette croix en compagnie du Christ… ? Comme je comprends l’angoisse du mauvais brigand ! Jésus en mourant pour lui et pour nous tous, enlève à cet homme son ultime consolation : celle d’avoir une bonne raison de mourir et de souffrir pour ses fautes passées… Il est là-même sur le lieu de son salut où grâce lui est accordée. On aurait aimé être là pour lui expliquer tout cela, que grâce lui est pleinement faite par Dieu en cet instant. Cet homme désespéré, violent, nous ressemble tellement avant que nous ayons entendu et reçu cette bonne nouvelle du salut divin. En effet, nous étions morts par nos fautes et par nos péchés dans lesquels nous marchions autrefois selon le cours de ce monde insiste l’apôtre Paul (Éphésiens 2). Puis il précisera plus loin : « Mais Dieu est riche en miséricorde et, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos fautes, il nous a rendus à la vie avec Christ… C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. ». Oui, cette Bonne Nouvelle que nous appelons l’Évangile, mérite d’être connue par tous les humains de notre temps, dont nos interlocuteurs villageois ! Par notre témoignage personnel ou en groupe, que l’annonce du salut en Christ parvienne jusqu’aux cœurs les plus fermés ou révoltés et dont l’appel « Sauvez-nous avec ! » mérite que nous nous arrêtions près d’eux. La CMM est à longueur d’année à vos côtés pour que l’appel qui retentit de chaque foyer, derrière de nombreuses portes fermées, jaillisse jusqu’au Sauveur au travers d’un traité remis au bon moment, au travers de votre soutien fidèle. Que le Seigneur nous encourage et nous fortifie tous de la sorte ce mois-ci qui est riche en efforts et en besoins. Avec affection fraternelle fidèle,  

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